Article Les 3 mondes - Novembre 2000

Claude SABBAH

 

Troubles de santé
et histoire personnelle

Les maladies semblent être des dérèglements. C'est apparemment vrai, mais c'est en réalité faux, car les maladies sont des phénomènes naturels réactionnels contrôlés par le cerveau.Cette introduction à la " Biologie Totale des Etres Vivants" peut paraître fortement déroutante au premier abord, mais elle ne l’est plus du tout lorsqu'on connaît les lois de la Biologie et en particulier celles du " cerveau automatique ", c'est-à-dire la partie du cerveau qui fonctionne de manière réflexe.

Dans ce bref exposé, nous allons principalement nous intéresser à la démonstration du fait que toute maladie est une résultante logique, une réponse logique dans l'univers biologique, à un conflit que vit la personne, qu’elle en soit consciente ou non, ainsi qu’à la présentation de quelques lois majeures de la "Biologie Totale des êtres vivants" qui seront illustrées par des exemples.

La maladie, solution parfaite
Toutes les maladies sont des réponses logiques à des conflits biologiques précis que vivent et ressentent les malades.Prenons un premier exemple : pour la médecine et la neurologie, la sclérose en plaques est une maladie dégénérative du système nerveux central, qui se caractérise par des plaques de démyélinisation(2). En "Biologie Totale des êtres vivants", la sclérose en plaques est l'expression manifestée dans la biologie et dans la matière physique d'un conflit psychologique qui associe dévalorisation et déplacement. C'est-à-dire que toutes les paralysies sont sous-tendues par des conflits de déplacement et de dévalorisation. Et chaque maladie neurologique a sa direction dans le déplacement. Pour la sclérose en plaques, la direction de l'espace est la verticalité orientée vers le bas, c'est-à-dire celle à laquelle s'applique la pesanteur.

Ces conflits de déplacement et de dévalorisation existent depuis quatre millions et demi d'années pour l'humanité et touchaient aussi bien l'homme préhistorique qui descendait de sa montagne pour aller chasser dans la plaine son gibier, que l’homme moderne de la ville lorsqu’il tombe, par exemple, dans un escalier.

Il est très important de réaliser que pour la sclérose en plaques, il s’agit d’un conflit de déplacement et de dévalorisation comme pour toutes les paralysies, mais avec la sous-tonalité de la verticalité. C'est-à-dire que le maximum de stress, au moment où la personne ressent son conflit, se fait dans un déplacement vertical alors qu'elle se dévalorise. Cet invariant (3) biologique de dévalorisation et déplacement dans la verticalité est valable pour toutes les personnes qui ont des scléroses en plaques. Toutes ces personnes ont des histoires différentes, mais quelque soit leur propre histoire, elles rentrent de toutes manières dans cet invariant pour exprimer une sclérose en plaques.

L'histoire de Joé
Imaginez donc un homme, " Joé ", un chasseur préhistorique qui va à la chasse tous les jours. Pour ce faire, il descend (verticale ressentie vers le bas) de la grotte (abri sûr) où il a dormi, pour traverser une vallée et aller en forêt dans un terrain de chasse giboyeux. Il est obligé de traverser une rivière de sept mètres de large, infestée de petits serpents venimeux qui d'ailleurs mordent régulièrement et donc tuent beaucoup d'hommes du groupe des chasseurs. Pour Joé qui a vu son grand-père mourir comme cela, puis son père, puis son grand frère et enfin il y a à peine quinze jours son meilleur ami du groupe des chasseurs, cela est devenu insupportable. Il a de plus en plus de stress, il perd l'appétit, il maigrit, il ne dort plus et il " surstress " quand il doit traverser la rivière.

Joé est bien dans un très grand conflit :
- de déplacement : " je ne veux plus traverser ", comme un cheval qui se cabre et refuse d'approcher d'une corniche escarpée sur laquelle on voudrait qu'il marche,
- de dévalorisation : " les autres chasseurs passent bravement dans la rivière et moi je n'y arrive plus. Je suis, un couard, un pleutre, un peureux ".

Pour solutionner son problème, il a deux grands types de solutions : des solutions de type pratique (par exemple se débarrasser des serpents) et des solutions de type dépassement (par exemple inventer le pont, la barque ou le tunnel). Ce dépassement revient ici à un contournement du problème qu'est la présence des serpents dans la rivière. Il faut bien se rendre compte que si ce chasseur Joé ne trouve aucune solution à son conflit, il est condamné à mourir soit par morsure de serpent puisqu'il continue à traverser deux fois par jour la rivière, soit par surépuisement (et par inadvertance), même si aucun serpent ne le mord car Joé s'épuise dans son surstress physiquement et psychologiquement, dépérissant rapidement.

Alors le cerveau automatique tire à lui le conflit, qui de psychologique devient biologique dans un transposé exact de solution du problème que cet homme a à résoudre. A ce moment-là c'est comme si le cerveau disait à ce conflit psychique : " Descendez on vous demande ! " et faisant muter certains gènes de certains chromosomes de certains noyaux dans certaines cellules cérébrales, il fait apparaître la perfection : la sclérose en plaques. Ainsi, cet homme se paralyse de plus en plus, ne peut plus aller chasser, donc ne va plus traverser la rivière. Et sa maladie est bien la solution parfaite à son conflit, envoyée, téléguidée, dirigée et construite par son cerveau.

Ce qui est subtil ici c'est que le conflit de dévalorisation s'évanouit aussi, tout comme le conflit de déplacement. En effet, il n'a plus à se dévaloriser maintenant car blessé et handicapé c'est normal qu'il n'aille pas traverser la rivière.Tant que le conflit biologique est là, la personne est aveugle à son conflit et continue à se charger de stress.

Prenons un second exemple, celui du diabète. L'invariant biologique du diabète est " résistance et répugnance ".Imaginez un petit enfant qui dort dans un hangar, tandis que les autres membres de la famille dorment dans la maison. Evidemment, il est bien dans un conflit de résistance : " Il ne faut pas que je ferme mes yeux quand il fait nuit. Je surveille les rats qui courent dans le hangar ". Cette résistance étant très importante car sous-tendue par la présence des rats, et les rats c'est répugnant.

Quelques années après, cet homme développe un diabète qu'il garde pendant des années jusqu'à notre rencontre et dès qu'il a compris, il guérit, mange tout sans régime depuis, avec 6 ans de recul en 1999 pour quelques quinze ans de maladie.

Précisions et aperçus des principes et lois biologiques

Un conflit biologique est un conflit qui a pris sa traduction dans la biologie

Le cerveau automatique est exclusivement programmé en terme biologique de survie, c’est-à-dire qu'il est purement réactionnel. Quand il intervient il donne toujours une solution biologique adaptée au problème, dans le sens de la survie.

La maladie est la solution parfaite du conflit psychologique ingérable par le cerveau dans l’univers biologique

Le cerveau automatique fonctionne de multiples manières simultanément et en particulier comme un ordinateur couplé à un lecteur de cassettes. Si cinq ans et demi après votre maladie, vous refaites la même maladie, cela veut dire que vous avez restimulé exactement un surstress dans la même position conflictuelle.

Quelque fois les choses peuvent être plus complexes parce que dans les clans familiaux circulent des mémoires et l’être vivant exécute les programmes de ces mémoires transmises par ses ascendants.

 

Le bon fonctionnement et les dysfonctionnement du corps et de l'esprit relèvent de programmes biologiques maintenant connus. Il est possible de savoir quand et pourquoi le cerveau enclenche dans le physique ces réactions instinctives au service de notre mieux être.

1. Biologie Totale des êtres vivants décrite sous forme d'histoires naturelles comparant les trois règnes : végétal, animal et humain et à son application pratique : le décodage biologique.
2. Perte de la substance complexe qui recouvre certaines fibres nerveuses.
3. Invariant : qui ne varie pas.


Conférences de Claude Sabbah

Samedi 26 février 2000. La dépêche de Tahiti - page 47

CONFLIT BIOLOGIQUE
ET MALADIE

S’il se repose chez un ami à Temae pour " digérerer " le décalage horaire. Claude Sabbah, diplômé des facultés de médecine de Paris et de Marseille. est sur le territoire pour une série de conférences. La première aura lieu mardi 29 février sur " le sens réel des maladies ". La seconde se tiendra jeudi 2 mars et concernera " l'nfluence du conflit biologique sur la santé de l’individu et sur la survie du groupe ". Toutes les deux se dérouleront au Sofitel Maeva Beach.

Docteur en médecine, spécialiste en biologie et médecine du sport, d'hydrologie et de climatologie médicale, d'hyperbare et titulaire d'un CERBH (certificat d'étude de recherche de biologie humaine), Claude Sabbah est avant tout un scientifique et un chercheur, mais c'est le psychothérapeute qui s'exprime ici. Il a, en effet. démissionné de son métier de docteur en médecine depuis un certain nombre d'années, pour se consacrer à la guérison des maladies par des méthodes venant en complément de la médecine traditionnelle.

Claude Sabbah ne rejette pas pour autant la médecine traditionnelle : " Tant que les gens sont malades, ils ont besoin de leur bilan et de leur traitement. La puissance du traitement actuel permet de contrôler le malade. Même si elle ne guérit pas dans certains cas. Pendant ce temps, je travaille avec le patient sur le fond du problème qui est le conflit biologique, source de la maladie ".

Le principe de base de Claude Sabbah est de comprendre que !'origine de la maladie, quelle qu'elle soit, est due à des conflits biologiques. " C'est cette traduction dans la biologique qui fait que le cerveau, par l'intermédiaire de petites cassettes ", fait évoluer la maladie. Lorsque le conflit biologique est résolu, la maladie s'en va et nous constatons des guérisons. Cela se fait parfois tout seul, par des processus de mise en route de guérison à l'intérieur de nous. C'est le cas pour les petites maladies comme les grippes. les angines, ou pour certaines douleurs. Pour les maladies plus graves, la vérité scientifique veut qu'il faut trouver le gène et mettre en place un traitement très puissant pour combattre le mal. Or, toute maladie a sa " petite cassette " et son conflit biologique interne ". Ce qui veut dire que le cerveau est capable de basculer.

Selon Claude Sabbah, il est nécessaire que le patient prenne conscience de ce conflit biologique qui nait en lui et qui est à l'origine de sa maladie. " Cette prise de conscience devient la clé pour pouvoir guérir . pour cela. il faut que le patient solutionne son conflit. Souvent il ne sait pas qu il a un conflit en lui. C'est là que j'interviens. Après avoir découvert son conflit je le guide pour qu’il le solutionne ".

Claude Sabbah a,. avec lui, de nombreux témoignages d'évolutions positives de la maladie allant même vers la guérison. " Il s'agit de maladies directement liées à la neurologie, ou d'autres, apparemment beaucoup plus éloignées, tels que le cancer ou la sclérose en plaque, etc. Il faut savoir que toute les maladies sont liées à ces cassettes dans le cerveau. Chaque foyer de neurones envoie des messages dans chaque partie du corps qu'il contrôle. C'est valable pour la neurologie, c'est valable aussi pour les muqueuses, pour les tumeurs ou les paralysies. Le cerveau contrôle tout. Et c'est valable aussi pour les 39 manières de faire un Sida ".

Lorsque l'on demande à Claude Sabbah s'il peut guérir un grand malade, sa réponse est claire : " Je ne guéris personne, je donne les clefs et c'est le patient qui se guérit ou qui ne se guérit pas. Je le répète dans mes séminaires, si j’avais le pouvoir de guérir quelqu'un de très malade, là où tous les grands praticiens échouent, il faudrait que je sois Dieu ou à la rigueur, un magicien. Je ne suis qu'un homme formé dans la médecine. Par contre, je peux donner des clefs très importantes au patient qui, en s'en servant bien, se guérira. Le praticien, le médecin, le thérapeute, est maître de la technique, le malade est maître de sa guérison ".

De notre correspondant JR